Via Pesaro 6, Roma
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The holy hills in Arles
Arles - second phase
Le projet du centre œcuménique de la ville de Arles me donne une opportunité de recherche sur le thème du symbolisme en architecture et de réinterprétation de la relation entre icône et religion. En toute époque, en projetant un lieu de culte, on a toujours essayé de réaliser des espace mystique capable d’établir une relation avec la divinité, qui étaient en même temps un symbole, et un point de repère dans le tissu urbain. La recherche à l’état de projet, est devenue une recherche linguistique ayant pour but, l’introduction de styles qui puissent représenter au mieux, la grandeur des divinités. A l’ère contemporaine pourtant, avec la contamination des ethnies et des religions, et la coexistence dans la même ville de lieux de culte des différentes religions, la recherche linguistique est devenue un procès de auto- identification, où chaque culte a essayé de se auto-déterminer pour être reconnaissable dans la métropole-même. Le projet d’un centre œcuménique, lieu de rencontre et d’échange entre religions différentes, où les diversités et les différentes histoires de plusieurs peuples coexistent , met en crise ce dont on a discuté jusqu’içi. Il est impensable de projeter un centre destiné à accueillir une mosquée, une synagogue, une église catholique et une protestante avec un langage qui prédomine sur l’autre. Il serait comme si on admettait l’impossibilité de coexistence et comme si on s’était résigné à l’idée de vivre divisés, esclaves de notre propre identité. La proposition de ce centre œcuménique nie complètement tout symbolisme, en disposant les édifices autour d’un parcours connectif, en forme circulaire : un anneau qui unie idéalement toutes les religions en refusant toute diversité. Dans le but d’affirmer le concept de la négation de toutes sortes d’individualisme, toute la structure est recouverte de terre, en créant un ensemble de collines couvertes d’un manteau vert . Ce dernier est entaillé avec des perçages amorphes, des coupures très larges, pour permettre à la lumière de pénétrer à l’intérieur. Ces perçages deviennent une garantie d’accès aux édifices, surtout grâce à un grand cercle enchâssé : un ruban en vitre qui enrobe la cour intérieure, lieu d’échange et de rencontre des cultures, espace mystique et secret caché au-delà des collines. Chaque bâtiment de culte est construit par un noyau central circulaire, destiné aux cérémonies religieuses, et autours les autres espaces gravitent comme des satellites ; comme j’ai décrit, les cinq structures entourent la grande cour centrale, en produisant un système alvéolaire continu. La négation du symbolisme et la volonté de dépasser la recherche à l’état de projet, créent un paysage sculptural : The holy hills. Une sculpture qui est destiné à devenir une icône de la métropole contemporaine, symbole de l’intégration raciale, de l’échange et de la confrontation entre ethnies différentes ! The holy hills refuse le symbolisme individuel pour devenir un symbole de la collectivité entière !